dimanche, mai 25, 2014

Dance all night 'cause people, they don’t wanna be lonely, never wanna be lonely...

    Après le succès pharaonique de l’album El Camino et de la tournée des stades qui s’ensuivit, les Black Keys nous proposent aujourd’hui leur 8ème album, Turn Blue


Si l’on en croit Dan Auerbach, frontman et guitariste du duo, ce nouvel effort puise tout autant dans la soul de Brothers que dans le garage rock d’El Camino. Définition à laquelle je souscris en ajoutant une bonne dose de psychédélisme. Les solos de guitare, tantôt mesurés, la plupart du temps impétueux, y sont en effet plus présents que jamais dans l’œuvre des Black Keys confectionnant ainsi  une sorte de kaléidoscope hypnotique à l’image de la pochette (allez également jeter un œil aux vidéos promotionnelles et vous comprendrez où je veux en venir^^).
   Plusieurs écoutes attentives sont nécessaires pour s’imprégner des différentes strates qui composent les morceaux. Le jeu de batterie de Patrick Carney, sorte de fil conducteur subtil et entêtant, ainsi que la voix de Dan, oscillant entre sensualité et aigus aériens, imprègnent le disque d’une ambiance feutrée, cotonneuse mais néanmoins volcanique par moments. Moins « tubesque » que son prédécesseur, il renferme pourtant des compositions captivantes et très structurées.
    Coups de cœur indéniables pour l’introductive "Weight of love", "Turn blue", "Fever", "Bullet in the brain", "In our prime" et la surprenante "Gotta get away" (très Kings of Leon dans l’âme, rien à voir avec l’esprit du disque mais qu’importe^^). 







-V.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire